ANNE DINDAR VALIENTE

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La Thérapie individuelle

En gestalt, la thérapie vise à intégrer cinq dimensions principales : physique, affective, cognitive, sociale et spirituelle (cf. le Pentagramme de Ginger). Son originalité n'est pas dans ses techniques mais plutôt dans son objectif : augmenter la capacité d'adaptation à des êtres ou des environnements différents, restaurer la liberté de choix. Elle place le client comme acteur du changement, et la relation comme moteur de ce changement.

La Gestalt réhabilite le ressenti émotionnel, encore trop souvent censuré par la culture occidentale, en en favorisant l'expression. Celle-ci peut se trouver torrentielle aux débuts d'une thérapie et demande donc à être canalisée par un professionnel expérimenté, des cas de décompensation ayant été signalés à ce stade.

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Certaines formes de thérapie sont centrées sur le pourquoi et recherchent l'origine du traumatisme. Ce sont des « thérapies de l'amont » qui en cernant la cause (voire en l'extrayant) se donnent pour objectif d'éliminer les conséquences futures. Les conséquences passées étant par nature non éliminables, mais seulement relativisables.

D'autres courants sont des « thérapies de l'aval » : en laissant de côté les origines de nos blocages, ces thérapies cherchent à libérer le comportement, à « déboucher la rivière » et « nettoyer les berges », pour lui permettre de couler plus librement.

En poursuivant, la Gestalt est une « thérapie du courant » du « mouvement » : ce qui est important c'est le processus, plutôt que le pourquoi. Cette focalisation sur le processus (mot qui signifie progrès, marche en avant, en latin), se retrouve dans le vocabulaire gestaltiste : la frontière-contact, une Gestalt inachevée, les ruptures du contact.

Pour la Gestalt-thérapie la difficulté est regardée dans le cadre de l'ici et maintenant.

Le Gestalt-thérapeute s’efforce donc essentiellement d’accompagner le cours de la présence, en aidant le client à vivre plus consciemment son expérience, à la «déplier» : qu’est-ce que je ressens, qu’est-ce que je pense, qu’est-ce que j’imagine, qu’est-ce que je dis vraiment à travers ce que je dis, quel sens je donne à ce mot, qu’est-ce que je veux, qu'est-ce que je demande, qu’est-ce que j’évite, qu’est-ce que je suis en train de faire, qu'est-ce que j'attends de l'autre, etc...

Cette intensification de la conscience immédiate permet non seulement de mettre à jour ses modalités habituelles d'être au monde - projections, interprétations, peurs, routines, fixations, etc. -mais surtout rend possible l'expérience et donc l'assimilation de nouvelles modalités.

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Travailler à son autonomie affective, développer sa capacité d’affirmation, faire des choix, prendre ses responsabilités, contacter sa créativité, sortir des fixations et remettre du mouvement, ce sont des possibilités qui nous permettent de nous sentir plus en contact avec nous et les autres.

La relation thérapeutique n’est pas un moyen pour effectuer un changement, elle est elle-même une situation de changement. J’attache une importance particulière au cadre de la thérapie qui permet de créer un espace de sécurité bienveillant pour explorer de nouvelles manières d’être en relation.

" Est-ce qu'une fleur, pleine de lumière, de beauté, dit : Je donne, j'aide, je sers ? Elle est ! Et parce qu'elle n'essaie pas de faire quelque chose, elle recouvre la terre."

Krishnamurti

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